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Présidentielle 2020: la Fondation Djigui annonce le déploiement de 1052 observateurs

La Fondation Djigui la grande espérance, basée à Abidjan, a annoncé vendredi le déploiement de 1052 observateurs à travers le…

La Fondation Djigui la grande espérance, basée à Abidjan, a annoncé vendredi le déploiement de 1052 observateurs à travers le pays, pour la supervision de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.L’annonce a été faite face aux journalistes, vendredi, à la veille du scrutin, par M. Sibiri Coulibaly, le directeur exécutif de la Fondation Djigui la grande espérance, une entité qui œuvre pour la promotion de la dignité humaine en vue d’un monde où règne la paix et la justice.

« C’est un total de 1052 observateurs qui seront déployés dans les deux Districts autonomes (de la Côte d’Ivoire), les 31 régions, soit 180 localités sur l’ensemble du territoire national », a indiqué M. Sibiri Coulibaly.

La Fondation Djigui la grande espérance, accréditée par la Commission électorale indépendante (CEI), institution en charge de l’organisation du scrutin, exécute dans le cadre de l’observation électorale son programme paix et cohésion sociale, selon M. Sibiri Coulibaly.

Ces observateurs, précise-t-il, seront chargés de suivre scrupuleusement le déroulement de cette élection présidentielle, et à l’issue de la mission, il sera fait une déclaration officielle sur la crédibilité de ces joutes électorales.

Il s’agira d’apprécier, entre autres, les aspects démocratiques de cette élection, la transparence,  l’intégrité et les conditions de vote des électeurs conformément aux lois en vigueur et les éventuels dysfonctionnements qui auront été constatés, a-t-il souligné.

M. Coulibaly a fait savoir que depuis une décennie, la Fondation Djigui participe à l’observation électorale sous le couvert de faîtière d’ONG dont elle est membre, ce qui lui confère aujourd’hui une « maturité » pour réussir cette mission.

Cette observation électorale se déroule sur fond de crise. Car, l’opposition a appelé ses militants à la « désobéissance civile » et au « boycott actif » du scrutin, un mot d’ordre qui a déjà entraîné des dizaines de morts à travers le pays.