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Economie, agriculture et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi traitent de nombreux sujets avec un accent particulier sur les opportunités offertes par la…

Les quotidiens marocains parus ce mardi traitent de nombreux sujets avec un accent particulier sur les opportunités offertes par la crise sanitaire, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca), la digitalisation de l’agriculture et le vaccin anti-Covid-19.+L’Economiste+ écrit que la crise sanitaire a exacerbé l’urgence de s’emparer des vulnérabilités économiques, de l’informel, de la faiblesse du tissu productif, de la redéfinition des chaînes de valeur, du savoir et de l’éducation.

Les fenêtres historiques sont en train de s’ouvrir et il s’agit de ne pas les rater, insiste le journal, rappelant que plusieurs projets ont émergé, notamment le très attendu Fonds Mohammed VI pour l’investissement ou encore le colossal chantier de la généralisation de la protection sociale.

« Cette crise doit ouvrir la voie à quelque chose de fondamentalement différent. Qui sera non seulement une nécessité politique mais aussi un instrument de transformation radicale de notre société », fait-il observer.

+Aujourd’hui Maroc+ souligne que dans six mois, en juin 2021, la ZLECAF va entrer en vigueur, notant que le secteur privé marocain pourrait s’appuyer sur la connaissance qu’ont déjà certains opérateurs (Banques, BTP, médicament, chimie …) du terrain en Afrique.

L’expertise de ces pionniers et éclaireurs sera d’une précieuse aide pour baliser le terrain sans oublier qu’ils ont déjà habitué les marchés dans lesquels ils opèrent au label “Maroc”, explique le quotidien, relevant que les entreprises marocaines, en particulier, pourraient disposer là d’un formidable marché, à condition de savoir d’abord bien s’y préparer pour ensuite bien l’approcher.

Cela dit, une bonne exploitation des opportunités de la Zleca dépendra aussi du niveau de préparation de l’administration marocaine, prévient-il, soulignant que son rôle d’accompagnement et de soutien sera central dans la réussite de la percée du secteur privé sur le continent.

+Le Matin+ rapporte que le département de l’Agriculture prépare sa révolution digitale. Il planche sur un projet de système d’information intégré de gestion des aides et incitations agricoles et la dématérialisation des services de ses guichets uniques mis à la disposition des agriculteurs et des investisseurs. Ce vaste chantier, à enclencher l’année prochaine, devra être confié à un prestataire externe, le 12 janvier prochain, pour 16 millions de DH (1 euro = 10,8 DH), fait savoir la publication.

Sa mission consistera à concevoir, développer et mettre en œuvre ce projet qui s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie agricole «Generation Green». « Dans la perspective de la transformation digitale et dans le cadre de la nouvelle feuille de route de développement du secteur, le ministère entend encourager les opérateurs et les intervenants à l’utilisation des outils technologiques et digitaux », souligne le département de l’Agriculture

+Libération+ indique que le coup d’envoi de la campagne de vaccination tant attendu est prévu pour les jours à venir. En attendant, tant de questions restent à poser. Et pour cause, la campagne de vaccination devrait débuter avant la deuxième semaine de ce mois-ci. Or, l’entreprise d’État CNBG Sinopharm, principal fournisseur du vaccin antiCovid-19 dans le Royaume, vient à peine de déposer une demande de commercialisation de ses vaccins auprès de la Food and Drug Administration chinoise.

Et cela, avant même d’avoir conclu les essais cliniques. Un empressement somme tout compréhensible d’un point de vue économique à défaut de l’être éthiquement et sanitairement. Certes, les représentants de Sinopharm rassurent, relève le journal.

Mais du coup, à quoi servent les essais cliniques s’ils suffisaient de quelques déclarations pour garantir l’efficacité d’un vaccin et surtout la bonne santé des citoyennes et citoyens marocains ? Pis, même les résultats préliminaires de ces essais cliniques, sur lesquels se basent les chercheurs, ne seront publiés que fin décembre 2020. Bref, il y a un hic. Espérons que le prix à payer pour cette précipitation ne sera pas trop élevé. Pour l’heure donc, nous sommes à l’orée de la campagne de vaccination, commente-t-il.