Le quotient électoral, les retombées négatives de la crise sanitaire sur le secteur du tourisme et l’ouverture du consulat du Sénégal à Laâyoune sont les principaux traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que « les sages de la Cour constitutionnelle ont tranché : les lois électorales dans leur nouvelle version sont parfaitement valides ».
Selon le journal, les amendements apportés dernièrement, et qui ont suscité un grand débat au sein du Parlement, ne présentent aucun caractère anticonstitutionnel, rappelant qu’ils ont été examinés, débattus et votés à la majorité au sein des deux Chambres.
« Maintenant, ce qui attend les partis, c’est l’action sur le terrain, de produire du contenu, des idées, de proposer des visions, des solutions, de les expliquer et de les argumenter », préconise-t-il.
« Et pour cela, ce ne sera pas la loi ni les textes qui seront déterminants mais seulement la capacité des partis à accompagner la dynamique sociale et sociétale et leur degré de connaissance des réalités du terrain », observe-t-il.
Abordant les retombées négatives de la crise sanitaire sur le secteur du tourisme, +L’Économiste+ souligne que le dispositif sanitaire et ses développements imprévisibles continuent de repousser l’urgence du redressement économique, notamment pour des secteurs comme le tourisme ou encore la restauration/café.
Le tourisme est en première ligne avec un effondrement de l’activité inédit et malgré les mesures de soutien, l’hôtellerie pourrait difficilement encaisser, constate le journal, relevant qu’après avoir pu refaire surface avec le déconfinement, les perspectives d’un nouveau plongeon avec les restrictions du Ramadan s’annoncent désastreuses.
+L’Opinion+ donne la parole à l’ambassadeur du Sénégal au Maroc, Ibrahim Al Khalik Seck, qui a affirmé que « l’ouverture d’un consulat à Dakhla s’inscrit en droite ligne avec l’esprit de fraternité et de solidarité qui réunit la république du Sénégal avec le Royaume Chérifien ».
En effet, ce n’est pas une première puisqu’il s’agit de la deuxième représentation consulaire du Sénégal dans le Sud du Maroc, a précisé le diplomate, ajoutant qu’il existe déjà un consulat honoraire à Laâyoune qui a été inauguré en novembre 2008, bien avant tous les autres pays qui ont décidé d’ouvrir leurs consulats au Sahara.
« Donc, on peut dire que le Sénégal a été un pionnier dans ce processus international de reconnaissance de la marocanité du Sahara, puisqu’il a poussé les autres pays à faire de même », a-t-il dit dans un entretien.