La recrudescence épidémiologique, le projet de loi de finances 2022 et la sécurité des frontières sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+ écrit que la nouvelle flambée épidémique est accompagnée d’une vague d’incertitudes sur un éventuel « lockdown », suscitant l’angoisse des Marocains, particulièrement ceux souhaitant profiter de leurs vacances d’été.
La recrudescence épidémiologique est également accompagnée par une hausse des tests anti-Covid, souligne le quotidien, ajoutant que le non-respect des quotas fixés par les autorités publiques pour les cafés et restaurants et la promiscuité dans les transports en commun sont devenus monnaie courante.
Toutefois, le Maroc reste relativement résilient comparé à plusieurs pays voisins, avec un taux de létalité modéré par rapport au nombre de contaminations, et ce, grâce au bon déroulement de la campagne de vaccination, observe-t-il.
+Aujourd’hui le Maroc+ souligne qu' »un projet de loi de Finances (PLF) de fin de mandat est toujours un exercice compliqué à conduire », ajoutant que « les premiers contours du budget sont dessinés dès le mois d’août par une équipe sortante et c’est la nouvelle équipe qui sera en place au lendemain des élections qui aura la charge d’accomplir le plus gros du process ».
« Encore faut-il, en plus, que les options et choix retenus dans le projet soient en ligne avec le programme de la nouvelle équipe », poursuit le journal, relevant qu’il faudra attendre au moins deux ou trois semaines, voire un mois, pour que le nouveau gouvernement soit formé.
Enfin, dernière difficulté, le projet de loi de Finances de 2022 doit, en toute logique, refléter les grands choix et les orientations qui découlent du nouveau modèle de développement, fait-il remarquer.
+Assabah+ rapporte que le Maroc se dote de nouveaux drones dfin de protéger son territoire et mieux renforcer les capacités de surveillance aérienne de ses frontières. Il s’agit d’une commande de douze drones turcs, fait savoir la publication. Ces nouveaux drones, qui renforceront un dispositif aérien à la pointe des technologies les plus innovantes, seront déployés pour assurer la surveillance des frontières du pays. La mission est de traquer les trafiquants en tous genres, lutter contre l’immigration clandestine et contrôler les déplacements suspects de personnes.
Pour ce faire, précisent les sources du quotidien, les nouveaux aéronefs sans pilote embarqué ont été affectés à des bases militaires proches des frontières au nord et à l’est du pays.
Dans le même sillage, d’autres avions ont été affectés à une base militaire dans la région de Tanger-Tétouan. La mission consiste ici, indiquent les mêmes sources, à combattre l’immigration clandestine et ses réseaux. Car la panoplie de drones permettra aux autorités compétentes de surveiller la zone et de transmettre les images de ce qui se passe, surtout dans les lieux difficiles d’accès lors des opérations de ratissage menées par les forces de l’ordre.