la Banque africaine de développement (BAD) a accordé un prêt de 104 millions d’euros à la Tunisie pour financer la mise en œuvre de la 2e phase du programme de modernisation des infrastructures routières (PMIR II).Le prêt a été approuvé le 17 décembre par le Conseil d’administration du Groupe, indique la BAD dans un communiqué publié ce mardi.
Le programme de modernisation des infrastructures routières entend promouvoir un système de transport efficient et durable, capable de développer les échanges intra et inter-régionaux, précise la BAD.
Il vise aussi à assurer une plus grande accessibilité des régions prioritaires et des principaux pôles de développement du pays afin de soutenir la croissance et de créer les conditions favorables à l’emploi des jeunes.« D’ici à 2026, cette nouvelle opération contribuera à mieux intégrer les territoires en améliorant l’accès au réseau routier pour 700 000 usagers, a déclaré Mohamed El Azizi, directeur général de la Banque africaine de développement pour l‘Afrique du Nord.
L’ambition est également de réduire, de plus de la moitié, la durée du trajet sur la RN2. Sachant que près de 1 800 nouveaux emplois seront créés.
Dans le détail, le programme a pour objectif de réhabiliter et de renforcer un linéaire de plus de 230 kilomètres de routes classées dans les gouvernorats de Gafsa, Kairouan, Kasserine, Sidi Bouzid et Siliana. Il contribuera aussi à l’entretien périodique d’un linéaire de 1 000 kilomètres, dont une partie sera prise en charge par 80 microentreprises créées à cet effet, en plus de soutenir l’aménagement, en 2 x 2 voies, de la RN2 reliant Enfidha à Kairouan.
Le projet est en adéquation avec les priorités stratégiques de la Banque africaine de développement, les « High 5 », affirme la BAD. Il s’inscrit dans la Stratégie décennale 2013-2022 de la Banque, dont l’objectif est d’asseoir les conditions d’une croissance durable et inclusive sur le continent, peut-on lire dans le communiqué.
Notons que le portefeuille actif du Groupe de la Banque africaine de développement en Tunisie s’élevait, au 30 novembre dernier, à 1,8 milliard d’euros. Il couvre les secteurs de la santé, du développement social, de l’eau, de l’agriculture, de l’énergie, des transports, de l’industrie, du numérique et du secteur financier.