Le bilan de l’année 2021, les répercussions des restrictions liées au covid-19 sur le secteur touristique, l’obligation de présenter le pass vaccinal pour accéder aux tribunaux, la migration clandestine et la lutte contre le terrorisme sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi. +Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur le bilan de l’année 2021, estime que cette année semble s’achever sur une note globalement positive et optimiste.
Certes, certains secteurs d’activités, notamment le tourisme, le transport aérien et tous leurs satellites, sont encore durement handicapés parce que directement tributaires des flux de personnes et du voyage, mais en 2021 l’activité économique dans sa globalité s’est nettement redressée par rapport à son niveau en 2020, rapporte le quotidien.
Les principaux thermomètres de l’économie comme le volume des crédits bancaires, la consommation des ménages sans oublier investissement indiquent en cette fin d’année des tendances plutôt rassurantes, ajoute-t-il.
+L’Opinion+, qui s’attarde sur les répercussions des restrictions liées au covid-19 sur le secteur touristique, écrit que si les opérateurs tablaient sur les fêtes de fin d’année pour amortir un tant soit peu le choc sur leurs trésoreries, la suspension des vols vers le Royaume a été accompagnée par une annulation massive des réservations en provenance de l’étranger, érodant encore plus les espoirs des professionnels.
Face à cette situation, le quotidien plaide en faveur de la mise en place d’un dispositif adapté aux récentes évolutions épidémiologiques, d’autant plus que les campagnes électorales des composantes du nouvel exécutif avaient comme pierre angulaire la rupture avec les pratiques et les erreurs du passé.
Les premiers éléments de réflexion, dévoilés par la ministre de tutelle, s’avèrent prometteurs, comprenant la facilitation d’accès au financement bancaire, le soutien aux établissements via un fonds spécial, sans oublier les mesures dédiées aux transporteurs touristiques, dont les griefs sont innombrables, relève-t-il.
+L’Economiste+, qui s’attarde sur l’obligation de présenter le pass vaccinal pour accéder aux tribunaux, contestée par les avocats, écrit que cette contestation, qui a gagné la plupart des villes, s’est amplifiée par l’arrivée des fonctionnaires du greffe qui ont rejoint le mouvement.
« Résultat, les tribunaux sont à l’arrêt, l’argent ne rentre plus dans les caisses et les affaires ne sont pas jugées », estime le journal.
La plupart des organisations d’avocats récusent ce dispositif, qui présente le risque de voir des justiciables privés de leur droit à la défense dans un procès, rapporte-t-il, appelant à prendre l’initiative pour trouver une solution et sortir de la crise, étant donné que “cette paralysie, qui prend en otage des milliers de citoyens, ne peut plus durer”.
+Maroc Le Jour+ rapporte que des garde-côtes de la Marine royale, opérant en Méditerranée et en Atlantique, ont porté assistance, durant la période allant du 18 au 21 décembre 2021, à un total de 352 candidats à la migration irrégulière à majorité Subsahariens, dont des femmes et des enfants, et qui étaient en difficulté à bord d’embarcations de fortune.
Les personnes secourues ont reçu les premiers soins à bord des unités de la Marine Royale, avant d’être acheminées vers les ports les plus proches du Royaume puis remis à la Gendarmerie Royale pour les procédures d’usage, indique la publication, citant une source militaire.
+Bayane Al Yaoum+ écrit que le Maroc a conforté sa position pionnière en matière de lutte contre le terrorisme, en s’érigeant en véritable partenaire stratégique incontournable au niveau international dans ce domaine.
En effet, cette stratégie proactive a révélé une efficience qui n’est plus à démontrer à la faveur de la vigilance permanente et de la coopération étroite et agissante entre les différents services sécuritaires, ayant permis de neutraliser des organisations extrémistes et de démanteler les cellules terroristes avant de passer à l’acte.
Au cours de l’année qui s’achève, le Maroc a poursuivi les efforts visant à déjouer les menaces terroristes et à avorter les desseins sinistres ourdis contre la sécurité et la stabilité du pays, grâce à l’adoption d’une approche faisant intervenir aspects sécuritaires et juridiques d’une part, et aspects socioéconomiques, politiques et religieux d’autre part.