La décision a été prise par le vice-président Nguema Mangue, au cours d’une réunion avec certains membres du gouvernement.
En Guinée équatoriale, les caméras de surveillance seront désormais installées dans les bureaux des tribunaux et des ministères afin de lutter contre des actes illégaux et indécents qui deviennent de plus en plus récurrentes. En effet, le vice-président prend cette décision à la suite des vidéos à caractère sexuel mettant en scène l’ancien directeur de l’Aninf qui circule depuis quelques jours sur les réseaux sociaux et qui dénigrent l’image du pays.
En plus de cette mesure, le gouvernement a prise d’autres décisions notamment : la suspension de l’emploi des fonctionnaires qui apparaissent dans les vidéos personnelles pour adultes qui circulent sur les réseaux sociaux, des mesures sévères à l’encontre des membres affectés à la garde des détenus pour ne pas remplir leurs fonctions et avoir permis de tels actes, ainsi que le renforcement de la sécurité dans tous les offices judiciaires du pays.
Au cours de cette rencontre d’urgence qui a vu la présence du procureur général de la République, Anatolio Nzang Nguema, ainsi que plusieurs membres du Le gouvernement dirigé par le Premier ministre, Manuel Osa Nsue Nsua, le vice-président Nguema Obiang Mangue, a rappelé tant à l’administration judiciaire que les fonctionnaires du service public qu’ils « sont soumis aux lois qui régissent leurs institutions respectives, ils doivent donc travailler avec éthique professionnelle et déontologie ».