Malgré la menace de propagation et de contamination de la population togolaise, l’aéroport international de Lomé est l’un des seuls à fonctionner en Afrique. Il accueille chaque jour des vols commerciaux, essentiellement opérés par Ethiopian Airlines à destination d’Addis Abeba en Ethiopie, de New York et de Washington aux Etats Unis d’Amérique.
Air France, Brussels Airlines et la RAM ont arrêté les rotations vers Lomé il y a une semaine. Asky, la compagnie régionale basée au Togo, a elle cessé ses opérations ; l’espace aérien de la plupart des pays africains étant fermé. Idem pour Air Côte d’Ivoire, Air Sénégal et Air Burkina.
La poursuite de l’activité ne pose pas de problème à Dokisime Gnama Latta, le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC).
« Les mesures sanitaires sont appliquées avec la plus grande rigueur. Chaque passager à l’arrivée de pays à risques (Europe principalement) est testé et placé en quarantaine. Chaque passager quittant le pays ne pourra embarquer qu’après une prise de température. Plus de 38, c’est impossible », a-t-il expliqué.
Pour le patron de l’ANAC et de l’aéroport, « Pour les vols en provenance d’Ethiopie ou de Chine où la pandémie est née, il n’y a pas d’inquiétude ». Si les dispositions sanitaires sont bien appliquées, le Togo sera débarrassé du virus dans 2 mois, affirme M. Latta.