Politique




Échauffourées à Tsévié: voici ce qui s’est réellement passé

Ce lundi matin, les populations de  Tsévié ont assisté à une scène de violences que cette localiuté n'ab plus connue…

Ce lundi matin, les populations de  Tsévié ont assisté à une scène de violences que cette localiuté n’ab plus connue depuis longtemps. A  une bavure policière qui a conduit à la mort  par  balle réelle d’un sexagénaire, les populations ont répondu par le blocage de la route nationale N 1 sur laquelle ils ont brûlé des pneus. Qu’est ce qui s’est réellement  passé? Notre confrère togotopnews est allé aux informations. Voici son article que nous vous proposons. 

Selon les témoignages recueillis sur place, la scène s’est passée autour de 9 heures. Le vieux assis à côté de l’étalage d’un vendeur d’essence frelaté, a eu la malchance d’être victime de la barbarie des forces de l’ordre. « Il n’a rien fait. Il n’est même pas vendeur d’essence illicite. Lui, il vend de l’eau  à la bonne fontaine. Comme à l’accoutumée, il est juste allé s’asseoir sous l’arbre là-bas, où on vend l’essence. Tout d’un coup, les agents de l’opération entonnoir sont arrivés et ils ont commencé par tirer. Ils lançaient des gaz lacrymogènes et des balles réelles. L’homme a malheureusement reçu une balle au niveau de la main. Rapidement, un frère  qui travaille à coté ici s’est précipité pour l’ emmener à l’hôpital » a relaté un témoin.

 

Révoltées, les populations sont sorties massivement pour exprimer leur colère. Elles ont barricadé la route principale des deux côtés, brulés des pneus et bois de chauffe… empêchant toute circulation. « C’est inadmissible, ce qui s’est passé ce matin. Nous n’acceptons pas qu’on vienne tirer sur nous, alors que nous n’avons rien fait de mal », fustige un autre témoin.

Les forces de l’ordre et de sécurité sont actuellement sur les lieux pour dissuader la population à débloquer la voie. Mais la population se dit ne pas être prêtre à décolérer. « Si notre grand père ne sort pas de l’hôpital saint et sauf, les feux ne seront pas atteint sur la voie. « 

Au Togo, on assiste souvent  aux traques régulières de présumés trafiquants de l’essence frelatée communément appelée « boudè », avec un usage systématique de la force par les agents de l’opération entonnoir.

Avec TogoTopNews