Politique




Guinée équatoriale : la chambre des députés adopte la déclaration condamnant les viols sur mineurs

La déclaration a été adoptée au cours de la séance plénière des députés, qui se sont  attardés sur la question…

La déclaration a été adoptée au cours de la séance plénière des députés, qui se sont  attardés sur la question des viols sur mineurs.

 

Les viols sur mineurs deviennent de plus en plus récurent dans la société. Ce fléau, laisse à la victime de graves conséquences psychologiques, des sentiments de honte et d’injustice, sentiment de culpabilité lorsque le violeur est un membre de la famille, dans certains cas la victime peut être infecté. Notamment par,  maladies sexuellement transmissibles. Elles  développent un comportement sexuel anormal et, dans les cas les plus graves, la victime peut même assassiner son ou ses agresseurs. A cet effet, une déclaration institutionnelle de condamnation et de rejet des pratiques qui violent les droits des mineurs a été adoptée en en séance plénière.

Cette déclaration  des députés invite la population d’utiliser tous les moyens à sa disposition pour dénoncer ces pratiques et exhorte les autorités et institutions impliquées dans le maintien de l’ordre et les administrateurs de la justice à appliquer, avec la plus grande rigueur, le Code pénal et les autres décrets et les lois en vigueur dans le pays. Les autres honorables députés préconisent que les pères et les mères fassent un effort pour s’occuper de leurs enfants mineurs, et que les mécanismes de sensibilisation soient intensifiés dans toutes les sphères de la société, conformément à nos coutumes ancestrales.

Pour finir, l’honorable Eugenio Nze Obiang a évoqué plusieurs recommandations, dans le sens que les lois en vigueur en la matière soient appliquées par les juges, que les politiques publiques visent à prévenir ces comportements criminels, que le ministère public agisse d’office dans ces domaines. cas, que les procès pour viol sur mineurs soient publics, que le gouvernement mette en œuvre un plan de sensibilisation des parents et tuteurs, que l’État crée des centres spécialisés pour les mineurs victimes d’abus sexuels et que les prisonniers pour viol sexuel aient accès à des thérapies spécialisées, en plus de la responsabilité pénale qu’ils doivent assume