Les relations maroco-américaines, la reprise économique, la campagne de vaccination anti-Covid et la mission d’information parlementaire consacré au Centre national et aux centres régionaux de transfusion sanguine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Akhbar Al Youam+ rapporte que l’ambassadeur américain au Maroc M. David Fischer a tenu une conférence à Rabat pour présenter un semblant de bilan de son mandat dans le Royaume. Un mandat marqué notamment par la Déclaration tripartite USA-Maroc-Israël qui a porté sur une reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara et sur la reprise des liens diplomatiques entre le Maroc et Israël.
Et face aux craintes accompagnant le départ de Donald Trump et l’investiture du démocrate Joe Biden, le diplomate US a tenu à se montrer rassurant en se disant « 100 pour cent convaincu » que la nouvelle administration du président entrant Joe Biden désignera une personne « hautement qualifiée pour occuper ce poste d’ambassadeur », que les relations bilatérales « ne feront que croître et prospérer ensemble comme elles l’ont fait pendant plus de deux siècles », indique le journal.
Revenant sur le développement des relations bilatérales en 2020, le diplomate américain a rappelé que les deux pays ont signé, en octobre 2020, une feuille de route de 10 ans définissant « la coopération en matière de défense, symbole de notre partenariat stratégique à long terme ».
+Aujourd’hui le Maroc+ relève que « la situation au Royaume s’améliore petit à petit à fin 2020 », citant à cet égard une note du Haut-Commissariat au Plan (HCP) sur la gestion et l’impact de la pandémie sur la croissance.
Le benchmark utilisé par le HCP montre que le Maroc figure désormais dans la liste des pays ayant été touchés considérablement par la pandémie, mais avec une gestion de plus en plus maîtrisée, explique la publication.
« Si l’année passée a connu l’enregistrement de la récession la plus importante pour le Maroc depuis une trentaine d’années, l’année en cours sera nettement meilleure, et ce, quelle que soit l’évolution de la pandémie », note le journal.
Sur le plan économique, les conclusions de la note du HCP laissent place à un peu plus d’optimisme pour le déroulement de l’année 2021, fait-il savoir, relevant que le scénario le plus optimiste table sur une croissance aux alentours de 4%. « La reprise attendue devra s’accompagner d’une nouvelle dynamique économique qui tranche avec les vieilles habitudes du passé », conclut-il.
Pour sa part, +Al Bayane+ rappelle qu’il y a plus d’un mois, l’Autorité sanitaire jubilait du haut du toit, signifiant que le vaccin contre le Coronavirus atterrirait dans le pays, début décembre, bien avant les autres. Le quotidien se demande sur les raisons du retard de l’arrivée du vaccin.
L’exécutif avait rassuré que le marché relatif à l’achat de dizaines de millions d’unités d’injections a été conclu, que des experts nationaux prenaient part aux tests d’expérimentation, souligne le journal, notant que « ce que l’on ne comprend nullement, c’est bel et bien cet hermétisme exercé sur la véracité de ce qui se passe au sujet du vaccin, alors qu’on est censé en avoir toute l’information, à travers la source officielle ».
« Il serait judicieux de libérer l’information, les Marocains sont assez matures pour en saisir le devoir qu’il faut et en avoir la réaction qui s’impose! », lance-t-il.
+Al Ittihad Ichtiraki+ fait savoir que la station tête du Slurry pipeline qui assure le transport de pulpe des phosphates entre les mines de Khouribga et la plateforme de valorisation à Jorf Lasfar, est un tournant majeur dans la stratégie adoptée par le groupe OCP dans la rénovation de sa chaine de production.
La réalisation du Slurry pipeline sur une longueur de 187 Km s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie de développement durable du Groupe OCP ayant pour objectif de hausser le rendement de la production tout en économisant les coûts logistiques à hauteur de 90%, la réduction de la consommation de l’eau de 3 millions m3 et la suppression de 930.000 tonnes des émissions de CO2.
+Bayane Al Yaoum+ s’intéresse à la mission d’information parlementaire consacré au Centre national et aux centres régionaux de transfusion sanguine qui a livré un rapport pour le moins alarmant sur la situation de ces centres.
Selon la publication, les membres de la mission ont d’abord tiré la sonnette d’alarme sur les stocks, soulignant que les dons quotidiens ne dépassent pas les 1.000 poches par jour, alors que le besoin quotidien des différents centres est compris entre 1.200 et 1.500 poches de sang.
En même temps, le rapport note une augmentation continue des besoins en raison de plusieurs facteurs comme le vieillissement de la population, et donc l’augmentation du nombre de malades chroniques. La mission exploratoire a également mis le doigt sur l’aspect qualitatif du sang disponible dans les différents centres, appelant à un renforcement du contrôle de la qualité.