Affaire Baltasar Engonga : la Cour Suprême le déclare non coupable

La Cour suprême de Guinée-Équatoriale a rendu son verdict concernant l’affaire de Baltasar Engonga, qui a été déclaré innocent après la fuite de plus de 400 vidéos à caractère sexuel sur les réseaux sociaux.

 

Le tribunal a conclu que toutes les femmes ayant eu des relations avec Baltasar étaient majeures et pleinement consentantes. Selon les juges, aucune preuve ne permet d’affirmer qu’elles ont été contraintes ou influencées dans leurs décisions. Concernant son état de santé, les tests médicaux effectués sur lui n’ont pas confirmé de maladie transmissible.

 Cependant, grâce à cette affaire, Plusieurs hommes, époux des femmes impliquées dans ces vidéos, ont réagi en  exprimant leur gratitude envers Baltasar, affirmant que ces vidéos leur ont permis de découvrir les infidélités de leurs épouses. Certains ont engagé des procédures de divorce, estimant que ces révélations étaient nécessaires pour mettre fin à des relations jugées malhonnêtes.

Pour finir, Baltasar a dénoncé avec force la diffusion des vidéos, qu’il considère comme une violation grave de sa vie privée. Il a annoncé son intention de porter plainte contre les personnes responsables de cette fuite. Selon lui cet acte a causé un préjudice important à sa réputation, en l’exposant non seulement à sa femme et à sa famille, mais aussi à l’ensemble de la société.

Affaire Baltasar Ebang Engonga  : le procureur général ouvre une enquête

Suite à la circulation des vidéos érotiques mettant en scène le directeur général de l’agence nationale d’investigation financière Baltasar Ebang Engonga, le Procureur Général Anatolio Nzang Nguema a lancé une enquête pour déterminer si ce dernier est porteur d’une maladie sexuellement transmissible. 

 

Depuis la publication des nombreuses vidéos dans lesquelles figures Baltasar Ebang Engonga, entretenant des relations avec différentes femmes parmi lesquelles les épouses des personnalités de la Guinée équatoriale dans des lieux professionnels, les populations se questionnent si ce dernier ne serait pas atteint d’une maladie sexuellement transmissible qu’il voulait propager. Pour mieux éclairer les populations, le parquet a donc décidé d’ouvrir une enquête pour établir si l’homme aurait délibérément utilisé ces relations pour propager une éventuelle maladie.

Selon le procureur général, « Si cela venait à être prouvé, il pourrait faire face à des poursuites pour atteinte à la santé publique, un délit puni par la loi équato-guinéenne ». explique-t-il avant de rappelé que « la loi n’interdit pas les relations sexuelles consenties, mais pourrait sanctionner sévèrement toute personne ayant sciemment propagé une maladie infectieuse. « La population est en danger, car derrière chaque femme impliquée, il y a potentiellement des conjoints et d’autres personnes exposées indirectement ». Apprend-on.

Pour finir, le procureur général a indiqué qu’un « qu’un audit des risques sanitaires est en cours pour évaluer l’impact potentiel de cet incident sur la population équato-guinéenne ». Notons que, les investigations qui sont faites visent à vérifier les éléments de preuve afin de déterminer si des charges peuvent être retenues contre Baltasar Ebang Engonga.

 

Guinée équatoriale : le gouvernement interdit les relations sexuelles dans les bureaux

L’annonce a été faite samedi 02 novembre 2024, par le vice-président Obiang Nguema Mangue.

 

En Guinée équatoriale, les relations intimes sont interdites dans les bureaux. Le vice-président a annoncé que les mécanismes de contrôle sont déjà mis en place pour que cela soit respecté. Et que  « toute personne qui ne respecterait pas à nouveau cette règle se verra ouvrir un dossier disciplinaire pour conduite inconvenante et sera licenciée de son poste ».En effet, cette déclaration du vice-président intervient après la diffusion sur les réseaux sociaux de plusieurs vidéos à contenu sexuel tournées pour la plupart dans les bureaux de l’administration mettant en vedette Baltasar Ebang Engonga, ancien directeur général de l’agence nationale d’investigation financière.

En ce qui concerne les scènes vues dans ces vidéos circulant sur les réseaux sociaux,  Le vice-président Nguema Obiang Mangué, a rappelé que  « les ministères sont uniquement et exclusivement chargés d’accomplir des tâches administratives pour le développement du pays ».

Avec cette déclaration du vice-président, le gouvernement espère une bonne conduite de la part des  fonctionnaires afin de créer un environnement de travail plus respectueux dans l’administration publique et privée de la Guinée équatoriale. Et souhaite également promouvoir les valeurs de respect et de responsabilité au travail.