Guinée équatoriale : début des cours de gestion des microentreprises par l’AIMUGE

Le Projet d’appui aux initiatives en faveur des femmes en Guinée équatoriale (AIMUGE), a entamé sa formation gratuite ce lundi 05 août 2024 à Malabo.

 

C’est sous le thème « Autonomiser les femmes, transformons les vies et les communautés », que ce projet a été lancé. Avec pour marraine la Première Dame de la Nation, S.E. Doña Constancia Mangue Nsue Okomo,  ce projet AIMUGE vise les femmes guinéennes. Il sera question pour elles de suivre pendant huit jours des cours de gestion des microentreprises et d’éducation financière, aux côté de deux coordonnateurs généraux de l’AIMUGE, un représentant de l’Institut national de promotion et de développement de Guinée équatoriale (INPYDE) et le directeur du Collège Integrado San Juan.

Les premières à bénéficier de cette formation sont les plus de quatre-vingts femmes de la province de Bioko Nord qui ont déjà reçu le crédit d’AIMUGE lors de leurs trois dernières livraisons. Après Bioko Nord, le tour sera au tour de Bioko Sud, et ainsi jusqu’à couvrir tout le territoire national. Certaines bénéficiaires ont qualifié cet acte unique d’importance, car ce plan de formation lancé aujourd’hui par AIMUGE permettra à elles-mêmes de gérer leurs propres entreprises alimentées grâce aux crédits reçus de l’institution.

Notons que, cette formation AIMUGE se fait en mode présentiel et est axée sur la façon de diriger les initiatives d’entreprises de petites entreprises ou de microentreprises, ainsi que sur l’éducation financière, la comptabilité et la commercialisation.

Leadership des femmes en politique : la stratégie de Yawa Kouigan

Directrice adjointe de l’information et de la communication de la présidence de la République togolaise et maire de la commune de l’Ogou 1, il faut dire que Yawa Kouigan fait partie des femmes les plus influentes du Togo. Pour cette dame de fer qui a sans doute fait face aux   pesanteurs qui empêchent les femmes de se faire une place en politique en Afrique, il est important que les femmes togolaises sortentdes sentiers de la victimisation’.

Selon Yawa Kouigan,  « la place de la femme en politique au Togo est plutôt marginale». Ce constat selon la femme politique, est la  perception qu’ont des femmes elles-mêmes du sujet.

« Vous savez, mon point de vue est un peu différent. Par principe, ma nature fait que je sors des sentiers de la victimisation. Moi je ne vois pas de la phallocratie. La nature ayant horreur du vide, la phallocratie s’installe un peu, parce qu’en face, il n’y a aucune autre force pour contrebalancer», a-t- elle déclaré  dans une interview qu’elle a accordée à Echos des Communes.

Je ne vois pas 51% des femmes essayant vainement de faire entendre leur cause, si toutes parlent de la même voix. Si à un moment on a l’impression que le cliché, c’est celui de la phallocratie, c’est peut-être qu’il y a juste un, deux, trois ou 10% des femmes qui parlent, et donc, tout ce vacuum-là est meublé par les hommes parce qu’il faut bien que les choses se passent », ajoute-t-elle dans cette interview.