Pas plus tard que la semaine, Dodji Koutwati sorti en pleine nuit, aux heures de couvre-feu, pour faire ses besoins, a été retrouvé le lendemain battu à mort à Adakpamé. Ce qui a mis les jeunes de cette localité en colère contre les éléments de la Force Anti-pandémie car ces derniers étaient les principaux suspects. Une situation qui a failli dégénéré mais les forces de l’ordre ont intervenu et calmé ces jeunes qui voulaient visiblement en découdre avec les supposés suspects.
Intervenant ce jeudi sur RFI, le ministre de la sécurité et de la protection civile, le Gal Yark Damehane a sous-entendu que les coupables de cet acte macabre seraient les éléments de la Force Anti-pandémie. Il a aussi déploré les dérapages de ces éléments.
« Malheureusement, à certains endroits, il y a eu des cas de dérapage. Le dernier, c’est la semaine passée, il y a eu mort d’homme dans un quartier de Lomé. Une enquête est en cours et tout porte à croire quand même que la personne a été violentée par des corps habillés », Yark Damehane sur RFI.
Les bavures de cette force sont-elles la cause de l’éviction de Yaovi Okpaoul ?
Créée il y a environ un mois, cette force a pour mission de faire respecter les mesures prises par le gouvernement pour endiguer la maladie à coronavirus (Covid-19).
Avec les bavures recensées au répertoire de la force anti-pandémie, il devient de plus en plus clair que ce sont les violences perpétrées par cette force au cours du couvre-feu à Lomé, qui sont à la base de l’éviction du lieutenant-colonel, Yaovi Okpaoul et 3 de ses adjoints de la tête de cette force. Depuis le 28 Avril, c’est le colonel Kodjo Amana, ancien commandant de la Force sécurité élection présidentielle (FOSEP) qui tient les rênes de cette force anti-pandémie.
Avec GlobalActu.com