Le co-vice-président du Zimbabwe, Kembo Mohadi, a démissionné lundi, à la suite de fuites de conversations téléphoniques qu’il aurait eues avec des femmes mariées.Mohadi a déclaré que sa décision de démissionner était le résultat d’un « pèlerinage d’introspection » et visait à lui donner un « espace pour traiter mes problèmes en dehors de la sphère gouvernementale ».
« A la suite de la désinformation autour de mes prétendues unions immorales, maladroitement orchestrée par les médias, je démissionne de mes fonctions de vice-président de la République du Zimbabwe en vertu de l’article 96 (2) de la Constitution du Zimbabwe (n° 20), loi de 2013 avec effet immédiat », a ajouté Mohadi.
Dans l’une des conversations audio divulguées, une personne ressemblant à Mohadi aurait invité sa prétendue amante mariée à venir à son bureau afin qu’ils puissent entretenir des relations intimes.
L’ancien vice-président, cependant, a insisté sur le fait qu’il était innocent et qu’il était victime de « distorsion de l’information, de clonage de voix et de menaces et de sabotage politique ».